Le 3 juillet dernier, 800 000 contacts indésirables ont été débloqués sur Facebook. Un bug qui n’a duré que quelques jours, mais qui démontre une fois de plus la vulnérabilité des données privées exposées sur le réseau social aux 2.3 milliards d’abonnés.
Un dysfonctionnement de 7 jours passé inaperçu
Facebook a reconnu l’erreur qui a été signalée entre le 29 mai et le 5 juin et s’en est excusé. Le réseau avait en effet, débloqué par erreur près de 800 000 contacts jugés indésirables par les utilisateurs. L’incident a tout de même duré 7 jours durant laquelle ces contacts indésirables ont eu accès aux publications des profils qui les ont bloqués. Il faut préciser toutefois que les publications partagées aux amis n’ont pas été touchées, mais uniquement les contenus publics.
Le bug n’a cependant pas eu d’autres conséquences graves puisque les contacts n’ont pas été remis par erreur dans la liste d’amis. Les comptes concernés ont été informés par Messenger et ont été invités à vérifier leur liste de « blocage » dans les paramètres de leur application.
Facebook interpelle et s’excuse
Saluons tout de même l’effort de transparence de Facebook qui tente tant bien que mal de se refaire une image après le scandale Cambridge Analytica. Encore soumis aux enquêtes policières et parlementaires avec usage régulé dans plusieurs pays, Facebook tente de gérer au mieux ce dysfonctionnement de son outil de blocage.
Rappelons que ce dispositif permet aux abonnés Facebook de retirer une personne de sa liste d’amis ou d’empêcher un profil de faire une demande d’ajout. En conséquence, la personne bloquée ne pourra accéder ni identifier le bloqueur sur des publications. Cet outil est très utile pour faire face aux menaces et harcèlement, mais on peut l’utiliser sans avoir à justifier son geste.