Emmanuelle Macron veut tenir sa promesse faite aux étudiants en médecine lors de sa campagne présidentielle. Il veut en effet, mettre fin au fameux « numerus clausus » qu’il a jugé périmé, injuste et inefficace. L’annonce officielle est prévue pour le 18 septembre prochain, mais déjà les syndicats des étudiants et France Info l’ont annoncé ce mercredi 5 septembre.
Petit rappel de ce qu’est le « numerus clausus ».
Le numerus clausus est un système d’admission qui limite le nombre de places ouvertes au concours d’entrée en première année de médecine à 1971 places seulement. À l’époque de son instauration, il permettait alors de limiter le nombre d’étudiants admis en PACES (médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique).
Ce dispositif est aujourd’hui totalement obsolète, car il ne répond plus aux besoins réels de la population française en agents de santé qualifiés et diplômés. Il est également injuste pour les 60 000 étudiants qui s’inscrivent chaque année au concours dans l’espoir de pouvoir entrer en faculté de médecine. En effet, Emmanuelle Macron souhaite mettre fin à cette sélection basée essentiellement sur la capacité de mémorisation des candidats.
Il faut savoir que près des ¾ des candidats échouent au concours à cause de ce mode de sélection alors que beaucoup d’entre eux auraient fait de très bons médecins. Toute une génération a déjà expérimenté l’échec et l’abandon d’une formation médicale pour se tourner vers d’autres filières qui ne correspondaient pas à leur aspiration de départ.
Entrer en première année de PACES
Pour cette rentrée, le nombre de places minimum passera à 8 205 avec la possibilité pour les universités de revoir ce nombre à la hausse en fonction des demandes.